Médicaments anti-douleurs : danger !
Anti-inflamatoires non stéroidien / AINS
Sept médicaments antalgiques, de la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), figurent dans cette liste de 74 médicaments jugés plus dangereux qu'utiles.
Les 7 AINS plus dangereux qu'utiles sont :
Les coxibs :Célécoxib (Celebrex)Étoricoxib (Arcoxia),Parécoxib (Dynastat)Ils « "exposent à un surcroît d’accidents cardiovasculaires (dont thromboses et infarctus du myocarde) et d’effets indésirables cutanés par rapport à d’autres AINS aussi efficaces" ».
Les AINS :Acéclofénac (Cartrex ou autre)Diclofénac (Voltarène ou autre)Ils « "exposent à un surcroît d’effets indésirables cardiovasculaires (dont infarctus du myocarde, insuffisances cardiaques) et de morts d’origine cardiovasculaire par rapport à d’autres AINS aussi efficaces" ».
Le kétoprofène en gel (Ketum gel ou autre)« "Il expose à un surcroît de photosensibilisations (eczémas, éruptions bulleuses) par rapport à d’autres AINS topiques aussi efficaces." »
Le piroxicam par voie générale (Feldène ou autre)« "Il expose à un surcroît de troubles digestifs et cutanés (dont des syndromes de Lyell), sans être plus efficace que d’autres AINS." »
Des synthèses menées à partir de centaines d'essais ont montré une augmentation statistiquement significative des effets indésirables cardiovasculaires graves avec les AINS, en particulier avec les coxibs (étoricoxib (Arcoxia°), célécoxib (Célébrex° ou autre)), le diclofénac (Voltarène° ou autre) et probablement avec les fortes doses (2 400 mg par jour) d'ibuprofène (Brufen° ou autre) : augmentation des infarctus du myocarde, morts de cause vasculaire, et insuffisances cardiaques.
AINS : c’est pire que ce qu’on pensait !
Quelle que soit la classe des anti-inflammatoires (autres que corticoïdes), le risque d’infarctus dès la première semaine serait loin d’être négligeable, surtout si la posologie est élevée. En cas de traitement au long cours, le cap du premier mois passé, le risque ne semble pas s’aggraver. Un risque qui reste significatif, si on se réfère à leurs « rapports des chances » (odds ratio) respectifs : rofécoxib (1,58), naproxène (1,53), diclofénac (1,50), ibuprofène (1,48) et célécoxib (1,24).
Anti-inflammatoires, antichambre d’une mort prématurée
À partir de plus de 92 000 dossiers de personnes hospitalisées dans quatre pays (Allemagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni), il vient d’être établi que la prise d’un anti-inflammatoire non corticoïde exposait les personnes de 70 ans et plus à un risque accru d’insuffisance cardiaque, et ce, dans les deux semaines. Le risque varie d’une substance à l’autre. Parmi les 27 substances étudiées, 9 d’entre elles sont manifestement plus agressives : le diclofénac (Voltarène), l’ibuprofène (Advil), l’indométacine (Indocid), le kétorolac, le naproxène (Naprosyne), le nimésulide (Nexen), le piroxicam (Feldène), l’étoricoxib (Arcoxia) et le rofécoxib. Comme certains de ces médicaments sont en vente libre, le risque est encore un peu plus aggravé !
La douleur, un marché ARTE
L'aspirine
Paracétamol
Ibuprofène / advil / inhibiteur non sélectif de la prostaglandine synthase / anti-inflamatoires non stéroidien / AINS
Des synthèses menées à partir de centaines d'essais ont montré une augmentation statistiquement significative des effets indésirables cardiovasculaires graves avec les AINS, en particulier avec les coxibs (étoricoxib (Arcoxia°), célécoxib (Célébrex° ou autre)), le diclofénac (Voltarène° ou autre) et probablement avec les fortes doses (2 400 mg par jour) d'ibuprofène (Brufen° ou autre) : augmentation des infarctus du myocarde, morts de cause vasculaire, et insuffisances cardiaques.
AINS : c’est pire que ce qu’on pensait !
Quelle que soit la classe des anti-inflammatoires (autres que corticoïdes), le risque d’infarctus dès la première semaine serait loin d’être négligeable, surtout si la posologie est élevée. En cas de traitement au long cours, le cap du premier mois passé, le risque ne semble pas s’aggraver. Un risque qui reste significatif, si on se réfère à leurs « rapports des chances » (odds ratio) respectifs : rofécoxib (1,58), naproxène (1,53), diclofénac (1,50), ibuprofène (1,48) et célécoxib (1,24).
Anti-inflammatoires, antichambre d’une mort prématurée
À partir de plus de 92 000 dossiers de personnes hospitalisées dans quatre pays (Allemagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni), il vient d’être établi que la prise d’un anti-inflammatoire non corticoïde exposait les personnes de 70 ans et plus à un risque accru d’insuffisance cardiaque, et ce, dans les deux semaines. Le risque varie d’une substance à l’autre. Parmi les 27 substances étudiées, 9 d’entre elles sont manifestement plus agressives : le diclofénac (Voltarène), l’ibuprofène (Advil), l’indométacine (Indocid), le kétorolac, le naproxène (Naprosyne), le nimésulide (Nexen), le piroxicam (Feldène), l’étoricoxib (Arcoxia) et le rofécoxib. Comme certains de ces médicaments sont en vente libre, le risque est encore un peu plus aggravé !
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Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) : voltarène / diclofenac
Des chercheurs réclament le retrait d'un médicament antidouleur couramment utilisé partout sur la planète, en raison d'un risque élevé de crise cardiaque et d'autres problèmes cardiovasculaires.
Le diclofenac, un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (ou AINS), est souvent prescrit pour soulager la douleur et réduire l'inflammation provoquées par l'arthrite.Selon des scientifiques, toutefois, le diclofenac, qui est vendusous un grand nombre de marques, notamment Voltaren et Pennsaid au Canada, comporte des risques d'importants effets secondaires cardiovasculaires quasiment identiques à ceux du Vioxx.Ce dernier médicament avait été retiré du marché par son fabricant, Merck, après qu'une étude clinique eut démontré qu'il était lié à une augmentation des risques de crises cardiaques et d'accidents vasculaires-cérébraux.
40 % plus de risques de crise cardiaque
Dans une étude publiée cette semaine dans la revue scientifique PLoS Medicine, le Dr David Henry, président de l'Institute for Clinical Evaluative Sciences à Toronto, et la coauteure Patricia McGettigan détaillent les risques cardiovasculaires de médicaments anti-inflammatoires, en s'appuyant sur l'analyse de plusieurs études.
Ils ont découvert que les gens prenant du diclofenac avaient 40 % de plus de risques d'être victimes d'une crise cardiaque que ceux qui prenaient du naproxen, qui est considéré comme le médicament type leplus sécuritaire pour minimiser les risques cardiovasculaires.Les chercheurs s'inquiètent particulièrement des impacts dans les pays où les revenus sont moyens et faibles, principalement en Asie et en Asie du Sud, où les parts de marché du diclofenac sont considérables.
Dangers du Voltarène: L'agence du médicament restreint l'utilisation du diclofénac, un anti-douleur
Ces nouvelles restrictions font suite à une évaluation réalisée par l'Agence européenne du médicament (EMA) qui a montré une augmentation du risque de thrombose artérielle (caillots dans les artères) et abouti en juin à la diffusion de nouvelles recommandations au niveau européen, précise l'ANSM ans un courrier mis en ligne sur son site.
Des chercheurs réclament le retrait du Voltarène
Médicament anti-inflammatoire couramment prescrit, le Voltarène® (diclofénac) pourrait augmenter le risque de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (surtout pris sous la forme orale). Voilà pourquoi des scientifiques réclament son retrait du marché. D'après leurs recherches menées sur plusieurs méta-analyses évaluant les risques liés à la prise d'AINS* (ibuprofène, celecoxib...), les gens qui prennent du diclofénac auraient 60% plus de risques de faire une crise cardiaque que ceux sous naproxen (un autre analgésique moins prescrit en Europe). Le Voltarène® serait ainsi tout aussi dangereux que le rofecoxib, plus connu sous le nom de Vioxx®, un anti-inflammatoire retiré du marché français en 2004 à cause de trop gros risques d'accidents cardiaques.
Vioxx : 100 000 morts
La FDA est responsable de 140000 crises cardiaques et 60000 morts Américains.C'est un plus grand nombre de personnes qui ont étés tuées que dans la guerre du Vietnam.
Merck estima les événements thrombotiques et il y avait 1,5 fois plus de cas d’infarctus du myocarde, de mort subite cardiaque ou d’AVC sous rofecoxib que sous placebo pour 100 patients traités (1). Plus de 80 millions de patients ont été traités avec rofecoxib et, puisque 10% des événements de ce type sont mortels, une estimation brute est que le rofecoxib a tué environ 120.000 personnes.
Merck aurait tué 120.000 personnes avec le Vioxx ! Merck estima les événements thrombotiques et il y avait 1,5 fois plus de cas d’infarctus du myocarde, de mort subite cardiaque ou d’AVC sous rofecoxib que sous placebo pour 100 patients traités (1). Plus de 80 millions de patients ont été traités avec rofecoxib et, puisque 10% des événements de ce type sont mortels, une estimation brute est que le rofecoxib a tué environ 120.000 personnes.
Vioxx : 160 000 victimes de crises cardiaques et attaques cérébrales, 40 000 morts aux États-Unis et au moins 60 000 dans le monde à la date de 2011, le scandale du Vioxx a révélé qu’il n’était pas le fruit du hasard mais bien la conséquence d’un système opaque d’autorisation de mise sur le marché
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Merck savait ce qu'il faisait. Le New York Times a rapporté que dès 2000 ( quatre ans avant pour le retrait du Vioxx), Merck savait que le Vioxx allait tuer des gens.
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liste
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Merck, le laboratoire ayant commercialisé le Vioxx entre 1999 et 2004, n'a pas publié le résultat de ses recherches qui montraient dès 2001 que son médicament augmentait nettement le risque de crise cardiaque.
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L’affaire du Vioxx n’est malheureusement pas une première. En septembre 1997, l’Isoméride (dexfenfluramine) et le Pondéral (fenfluramine), deux coupe-faim très « tendance »... après avoir fait plusieurs dizaines de milliers de victimes
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vioxx : 300 000 crise cardiques et AVC dont de très nombreux morts.
138.000 crises cardiaques et 55.000 décès estimés rien qu’aux Etats-Unis…
Égalité de traitement pour les non-US victimes du Vioxx
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Vioxx, celebrex : mensonges et escroqueries mortels
CELEBREX - Célécoxib Pfister / Anti-inflammatoire non stéroïdien / AIN
les essais cliniques n'ont pas démontré d'efficacité du célécoxib supérieure à celle d'un AINS classique Suisse
Pfizer annonce que son antiinflammatoire augmente également les risques d’accidents cardiovasculaires. De la même famille que le Vioxx (les coxibes), ce médicament était pourtant mis hors de cause, un mois plus tôt, par la firme....
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ATTENTION: Si vous prenez actuellement les médicaments Celebrex, il est possible que vous risquiez de graves problèmes de santé, notamment la crise cardiaque et accident vasculaire cérébral
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les patients Prenant 400 mg à 800 mg de Celebrex par jour de l'ONU avaient 2,5 fois plus de risques de Problèmes cardiaques Important Que Ceux qui prenaient des placebos
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le risque de perforation gastro-intestinale, d'ulcère et d'hémorragie digestive est clairement mentionné dans le résumé des caractéristiques du CELEBREX®,
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les patients prenant CELEBREX couraient un risque accru de subir des complications cardiovasculaires graves, mortelles ou non - 2,5 et 3,4 fois plus élevé, respectivement, par comparaison aux sujets recevant le placebo.
Le celebrex aurait tué 75 000 peronnes selon le livre : remèdes mortels et crime organisé du professeur peter Gotzsche Métaboliseurs lents du CYP2C9 Le risque d'effets indésirables dose-dépendants étant plus élevé, il convient d'administrer avec précaution le célébrex aux patients connus ou suspectés être des métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base du génotypage ou des antécédents/expériences antérieures avec d'autres substrats du CYP2C9. Une réduction de la dose, à la moitié de la dose la plus faible recommandée, est à envisager (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques)
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Arcoxia / etoricoxib / inhibiteur sélectif de la COX-2 / Anti-inflammatoire non stéroïdien de Merck
"L'antidouleur Arcoxia n'aurait jamais dû être autorisé et remboursé"
En 2004, six ans avant la polémique sur le Mediator, le scandale du Vioxx avait secoué le monde médical, et conduit le fabricant, Merck, Sharp et Dohme-Chibret (MSD), à retirer cet anti-inflammatoire du marché après des études révélant qu'il augmentait les risques cardio-vasculaires, notamment d'infarctus. Visé par quelque 26 600 plaintes, le laboratoire, après s'être défendu, s'est finalement résolu, en 2007, à accepter un accord amiable indemnisant les patients à hauteur de 4,85 milliards de dollars (3,64 milliards d'euros)
Quand l’Arcoxia® sera-t-il retiré ?
En mars 2010, l’Arcoxia®, un médicament de la même famille que le Vioxx®, produit par le même laboratoire Merck, est arrivé sur le marché français. Cet anti-inflammatoire non stéroïdien est indiqué pour soigner l’arthrose, les crises de goutte et la polyarthrite rhumatoïde.
Il fait partie des médicaments qui sont sur la sellette avec un suivi renforcé en raison de son appartenance à la classe des Coxibs, accusés de pouvoir augmenter un risque cardiovasculaire, tel qu’une hypertension artérielle, des œdèmes, une insuffisance cardiaque congestive, un taux de cholestérol élevé ou un diabète, sans compter le risque d’effets indésirables gastro-intestinaux, lors de la prescription associée à un Coxib.
Le cas de l'étoricoxib (Arcoxia°)
Le 12 avril 2007, la FDA a refusé à 20 voix contre 1 d'autoriser la mise sur le marché de l'étoricoxib (Arcoxia°), un nouvel antalgique de la firme Merck, car il ne présentait pratiquement aucun avantage et exposait à des risques importants de problèmes cardiovasculaires. Ce qui est intéressant, c'est que la plupart des pays européens ont autorisé la mise sur le marché de ce médicament que la FDA a jugé inutile et dangereux (d). Dans ces pays, Merck le commercialise, et les médecins le prescrivent aux patients. Or la presse en ayant peu parlé, ils ignorent ce qu'en pense la FDA. Ne faudrait-il pas poser des questions précises afin de savoir en premier lieu pour quelle raison ce médicament a été mis sur le marché, et ensuite s'il doit y rester ?
interdiction d'arcoxia
demandée par la revue prescrire (janvier 2013)
Bextra / Valdecoxib / Anti-inflammatoire non stéroïdien
Pfizter a corrompu des médecins a grande échelle pour qu'ils prescrivent n'importe quoi ;
La procédure judiciaire a débouché sur un accord à l’amiable assorti d’une amende record de 2,3 milliards de dollar (1,5 milliard d’€uros.
Le médecin touchait une prime de 50 dollars s’il prescrivait du Bextra avant ou après une intervention chirurgicale.
la FDA a trouvé le Bextra si dangereux qu'elle a forcé Pfizer a le retirer.
Prescrits pour le traitement des douleurs menstruelles aiguë et d'autres symptômes menstruels...Pfizer a annoncé le retrait de ce médicament du marché en avril 2005
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attaque cardiaque et avc
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Benzodiazépines
Antidépresseurs
la revue prescrire demande l’interdiction de : Cymbalta, Ixel, valdoxan, effexor, stablon, zyban, champix…
Dépression : Les antidépresseurs ont l’effet inverse de ce qu’il est souhaité
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Tramadol / Nobligan, Tiparol, Topalgic, Tradolan, Tramal, Ultram, Ixprim / opioïde et ISRS
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Si on vous prescrit du tramadol : REFUSER DE LE PRENDRE !!!
Les opioïdes
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Les AINS (ibuprofène, coxibs, dicolfénac...) causent 16000 décès par an aux USA par saignement gastro-intestinaux + rsique cardio-vasculaire (crise cardiaque, AVC)
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Anti-inflamatoire - anti-douleur - danger et alternative temoignage
Antidouleurs : l'Amérique dévastée
Addiction sur ordonnance
L'addiction inquiétante des Français pour les médicaments à base d'opioïdes
Oxycontin : Le complot des trois frères Sackler (tous psychiatres)
Antidouleurs opioïdes : la mort sur ordonnances
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Opioïdes : pharma et médecins complice ?
Toxicomanie sur ordonnance
700 000 morts sur ordonnance aux USA
700 000 morts sur ordonnance aux USA
Les ennuis judiciaires de Purdue Pharma se sont multipliés depuis quelques années tant cette épidémie de morts sur ordonnance est apparue comme tapageusement ravageuse. En 2007, la firme derrière le holding Purdue Frederick (à l’origine petite entreprise new-yorkaise rachetée en 1952 par les deux frères Sackler psychiatres) avait déjà plaidé coupable. Le procès lui avait été attenté par des instances fédérales pour avoir allégué que l’effet retard et de libération prolongée de sa molécule antalgique empêchait l’effet inducteur de dépendance classique des opioïdes à action rapide. La firme a été condamnée à verser une amende de 600 millions d’euros payée à l’issue d’un arrangement financier avait semblé être une somme considérable.. Trois dirigeants de la compagnie ont également été contraints à verser des sommes de quelques dizaines de milliers d’euros car ils se sont reconnus coupables du crime d’avoir mal étiqueté un produit pharmaceutique, en fait de ne pas avoir prévenu les utilisateurs de ses effets secondaires. La FDA s’était donc contentée de se fier totalement aux études et aux conclusions fournies par le fabricant quand elle a délivré l’autorisation de mise sur le marché de l’Oxycontin®. Il faut une certaine dose d’arrogance et d’effronterie pour abuser les praticiens prescripteurs et leur faire admettre comme une évidence scientifique que l’effet retardé de l’antalgique euphorisant garantit une absence d’accoutumance. En effet, l’installation d’un circuit de la dépendance et de la récompense est indifférente à la pharmacocinétique et à la biodisponibilité. En réalité, eu égard aux milliards de bénéfices annuels engrangés depuis la commercialisation de la molécule, la pénalité de 600 millions de dollars est un encouragement à poursuivre la vente de la drogue sous d’autres arguments et d’autres horizons Infatigables, les marchands se sont empressés de développer les activités d’une succursale à l’international ‘Mundipharma’, chargée de promouvoir avec une grande agressivité commerciale en particulier au Brésil l’expansion de l’épidémie des opioïdes. Il s’agit pour les responsables commerciaux, souvent du personnel non médical formé « pour vendre l’espoir en bouteille » et de réduire l’ « opiophobie » qui règne selon la famille Sacker dans le milieu médical. Ces campagnes sont calquées sur celle pratiquée aux Usa dans les années 1990 où les risques d’addiction des patients est systématiquement minoré. En août 2015, la responsable du département d’anesthésie et d’analgésie de la FDA au vu d’études menées par Purdue Pharma sur des enfants a accordé une extension d’AMM aux mineurs entre 11 et 16 ans.
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