Le trouble bipolaire se veut une alternance d’états de dépression et d’exaltation, frappant, depuis trente ans, une frange de plus en plus massive de la population. Pourquoi cette bonne fortune auprès des psychiatres ?
Le trouble bipolaire est né officiellement en 1980, à l’occasion de son introduction dans la troisième édition du manuel diagnostique de l’Association psychiatrique américaine, le fameux DSM-III. Auparavant, bien peu de personnes avaient entendu parler de ce concept psychiatrique très confidentiel. Pourtant, quiconque googlise de nos jours « trouble bipolaire » a toutes les chances d’apprendre que cette maladie est vieille comme le monde. C’est juste, nous dit-on, un nouveau nom pour ce que l’on appelait auparavant la psychose maniacodépressive, un trouble de l’humeur se caractérisant par une alternance cyclique d’états d’hyperactivité maniaque et de dépression profonde qui était déjà décrit par Hippocrate et d’autres médecins antiques. Ce raccourci, qui a pour effet de naturaliser le trouble bipolaire, cache en réalité une histoire bien plus complexe. C’est vraisemblablement par une illusion rétrospective que nous attribuons aux Grecs la premièr
 
Psychose maniaco-dépressive ou MMD (maladie maniaco-dépressive).
 
Au moins 9 adultes sur 10 j'ai vu dans les deux dernières décennies ,qui ont subi des épisodes maniaques qui pourraient être diagnostiqués comme bipolaire,  les avait en réponse directe aux stimulants ou antidépresseurs-surtout les nouveaux antidépresseurs à partir avec le Prozac.
 
En dépit des preuves claires fournies dans des livres comme Anatomie d'une épidémie par Robert Whitaker, il est pas encore bien reconnu par les médecins ou les patients que ce problème et d' autres sont iatrogène (induite par le traitement).
 
Klein et Fink 1 décrivent la psychose comme un effet négatif de l'imipramine (antidépresseurs tricycliques). Depuis l'introduction du Prozac en Décembre 1987, il y a eu une augmentation massive du nombre de personnes qui prennent des antidépresseurs. Preda et Bowers 2 ont rapporté en 2001 que plus de 200.000 personnes par an entrent dans un hôpital général avec une manie et / ou de psychose infuite par les antidépresseurs . Ils ont été choqués par ces chiffres élevés indiquant que , comme il est rare que les médecins reconnaissent l'antidépresseur comme l'élément déclencheur de la manie que les chiffres réels de la manie infuite par les antidépresseurs serait beaucoup plus élevé.
 
il y a 80% de chances que ce diagnostic soit faux.
 
Jusqu'à l’arrivée du Lithium, le trouble maniacodépressif était si rare qu’à peine une personne sur cinq à dix mille en était atteinte, et presque toutes se rétablissaient. De nos jours, un Zunien sur 20 à 50 est diagnostiqué de cela et drogué pour. C’est désormais considéré comme une affection permanente....