Déni et Négationnisme médical
Négationnisme des médecins
Le Vioxx, bourreau des coeurs... Le chiffre vient d'être revu à la hausse. Si aux Etats-Unis, le scandale fait rage, en France, personne ne bronche. L'affaire pourrait pourtant ravaler le Mediator au rang de simple pastille Valda...
Le Dr Béatrice A. Golomb, de l’université de Californie à San Diego, a déclaré :«Cela semble se produire même lorsque les effets sont officiellement connus au sujet des médicaments très largement utilisés . Nous avons besoin d’une meilleure éducation des médecins au sujet des effets contraires, et d’un plus important engagement des patients pour signaler ces effets »
Les conséquences les plus graves des statines sont des atteintes du foie, et des problèmes musculaires, sans compter que les statines sont impliquées, parmi d’autres dommages, dans les pertes de mémoire, de concentration, et les sautes d’humeur.
La réaction des médecins est primordiale car les problèmes musculaires risquent de s’aggraver jusqu’à une condition rare mais fatale appelée « rhabdomyolyse » si la prise du médicament n’est pas immédiatement arrêtée.
Les enquêteurs ont été surpris d’apprendre qu’autant de médecins avaient refusé cette possibilité.
Bien que cela n’ait pas été le but de l’enquête, le Dr Golomb a noté qu’il n’existe de la part de l’industrie pharmaceutique « aucun intérêt parallèle d’être certaine que les médecins sont avertis des effets secondaires » alors qu’elle est certaine d’avoir le dernier mot au sujet des bénéfices engendrés par les médicaments qu’elle vend.
Le Dr Golomb a ajouté : « les patients devraient être prévenus des risques engendrés par les médicaments qu’ils absorbent et ceux qui constatent que leurs médecins ne remplissent pas leurs devoirs devraient s’adresser ailleurs pour être soignés. Ils devraient toujours choisir un médecin qui semble les écouter ». (cf.Drug Safety, août 2007)
Malheureusement c’est loin d’être le cas, car la parole du médecin est souvent considérée comme celle de Dieu lui-même, et l’on ne met jamais en doute la parole de Dieu.
Quoi qu’il en soit, si les médicaments étaient testés sérieusement et non sur des animaux, différents de l’homme comme nous le répétons sans cesse, ces médicaments n’auraient jamais été acceptés sur le marché. C’est bien là le problème, le « marché » et la « croissance » étant bien plus importants que la santé humaine.
Sylvie Simon
La double peine des victimes
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En 2014, en Europe, les victimes d'effets indésirables graves de médicaments continuent à éprouver les pires difficultés pour être reconnues comme telles. Il est temps de prendre conscience du caractère inacceptable de cette situation, et d'agir.
Le 30 janvier 2014, lors de la "Pilule d'Or 2014", Prescrire a organisé une conférence-débat sur les victimes d'effets indésirables.
Millie Kieve, fondatrice d'April, association britannique de victimes d'effets indésirables médicamenteux psychiatriques, a donné la voix aux victimes, notamment au travers de témoignages personnels.
Sophie Le Pallec, présidente d'Amalyste, association française de conseils et d'aide aux patients victimes des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson (des effets indésirables très graves de médicaments) a montré comment il était en pratique presque impossible aux victimes de médicaments d'être reconnues comme telles, notamment en raison d'une législation inadaptée.
Bruno Toussaint, directeur éditorial de Prescrire, a souligné qu'il était important d'écouter les victimes, pour mieux soigner : « Beaucoup de drames sont évitables en choisissant mieux les traitements. (...) Chacun a intérêt à écouter les victimes des médicaments. Chacun a intérêt à les connaître, à les reconnaître, à les écouter. Leur histoire, leur parcours, leurs témoignages, et ceux de leur entourage, sont une riche source de progrès pour mieux soigner, pour mieux choisir les traitements, pour mieux s'informer et se former, pour mieux réguler le marché des médicaments, pour mieux gérer les ressources de l'assurance maladie, et aussi pour repenser en profondeur la prise en charge des victimes des médicaments, y compris en matière juridique (…) ». Les textes des interventions sont en accès libre ICI
Levothyrox
Mis en cause par l'enquête de l'hebdomadaire, l'ANSM a pour sa part confirmé les décès (précisant que 14 avaient été signalés) et réagi à travers une série de tweets, affirmant notamment qu'aucun "lien établi" ne pouvait être fait.
Négationnisme : "Les effets secondaires de la nouvelle formule n'ont toujours pas été démontrés"
Principes des addictions psychiatriques, Neurotoxiques, Neurotoxines et négationnisme médical
Principes des addictions psychiatriques…11. Les médecins qui prescrivent des interventions biopsychiatriques ont en général une estimation irréaliste des risques et des bénéfices du traitement. Les interventions biopsychiatriques sont fondées sur le principe du “désemparement et déni iatrogènes” (iatrogenic helplessness and denial, IHAD). Il se réfère au mécanisme qui fait que le patient perd, par la façon dont le traitement est appliqué et par l’effet chimique ou neurologique du traitement, toute capacité d’évaluation de ses réactions, du handicap créé par le traitement, et des assertions du médecin. « Le psychiatre biologique utilise des techniques connues d’autorité et impose des traitements destructeurs du SNC pour obtenir un désarroi et une dépendance accrus du patient. » La IHAD implique le déni de la part et du médecin et de la part du patient des dommages créés par le traitement, tout autant que des réels troubles psychologiques et contextuels présents. La IHAD rend compte de la fréquence avec laquelle les traitements par techniques destructrices du cerveau sont utilisés en psychiatrie: électrochocs, psychochirurgie, et médication toxique. Le fait que le traitement détruit des fonctions cérébrales amène la soumission du patient par le biais de la perte de fonctions essentielles telles que la vitalité, la volonté et le raisonnement. Le déni vise non seulement la destruction des fonctions essentielles chez le patient, mais aussi le fait que ses problèmes psychologiques continuent. Ce déni est assorti de confabulation [procédé commun à toutes les addictions avec produit. [le déni est un procédé de défense archaïque (stade oral-anal)]]. Traitement biopsychiatrique = création d’un dommage cérébral plus ou moins permanent et irréversible
Déni et Négationnisme des médecins et labos
La pilule contraceptive
« J’ai senti de la part des gynécologues un mépris certain pour ma réticence à tenter une contraception hormonale et pour les multiples « inconforts » ressentis durant les quelques mois où j’ai pris une pilule : « Mais non, c’est une micro dosée, vous ne pouvez pas mal la tolérer! » »
« Ma médecin m’a dit que les effets secondaires que je ressentais sous pilule étaient dans ma tête. Par défi elle m’a dit « vous n’avez qu’a essayé de faire une pause vous verrez que j’ai raison ». J’ai essayé ça a été presque miraculeux, l’impression de redevenir « normale ». Les inconvénients de «règles naturelles» étant bien moins pénibles que les inconvénients de la pilule. Je ne suis plus jamais retournée chez elle. »
AVC pilule diane 35 : "personne n'a voulu le reconnaitre"
Médiator
Benzodiazépines / somnifères : sevrage et syndrôme prolongé de sevrage
En France les syndromes prolongés de sevrage étant niés par les médecins, par facilité, quelque fois sur ordre, de rares fois par ignorance, dans le but de continuer a empoisonner un maximum de victimes, ils identifient les symptômes de sevrage aux psychotropes non pas comme tel mais comme une autre maladie : dépression, fibromyalgie, syndrome des jambes sans repos, syndrome de fatigue chronique, phobie sociale, bipolarité,et autres maladies psychiatriques divers afin de vous empoisonner avec : ... d'autres drogues psychiatriques (souvent encore pire que les premières) !!
A son réveil, elle ne reconnaissait plus personne, et ça a duré 2 mois, pendant ces deux mois, j'ai bassiné les medecins en leur disant que je savais qu'elle avait réagit à un sevrage trop rapide des benzos, aucuns ne m'a prise au sérieux.
Ils y sont aller de diagnostique de possible Alzheimer, Parkinson, les deux ensembles aussi, une forme atypique de démence sénile, enfin, j'ai passé 6 mois a me battre contre eux et ma mère s'est retrouvé avec une sonde pour pouvoir manger car elle ne pouvait plus déglutir, les muscles inexistants car elle ne pouvait plus bouger, c'était horrible."
DENI DES MEDECINS
"j'ai effectué un sevrage trop rapide...je pensais que peut-être mes symptômes était dus aux sevrage des benzodiazépines, mais on m'a dit que ce n'était pas possible, car les symptômes de sevrage ne duraient que quelques semaines"
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LE SYNDROME PROLONGE DE SEVRAGE AUX BENZODIAZEPINES DOIT ËTRE RECONNU !
Mensonges, foutaises, dénis pour vendre leurs poisons immondes et NEGATIONNSIME des médecins
Vaccins / autisme
Anti-cholestérol
Débat du docteur de Lorgeril avec un négationniste
Antidépresseurs : dépendance et effets secondaires mortels
les laboratoires savaient que les antidépresseurs provoquaient des suicides depuis le début des années 80
Le négationnisme caractèrisé
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Vaccins et adjuvants des vaccins
Benzodiazépines et Alzheimer
Implants Essure : "Il y avait un déni" des médecins
Antibiotiques quinolone et fluoroquinolone
Espérance de vie et neuroleptiques
LARIAM / Mefloquine
Dystonie : effet secondaire des neuroleptiques, antidépresseurs, benzodiazépines, antiparkinson, neuroleptiques cachés, antihypertenseurs...
Diabète et négationnisme des médecins / guérir du diabète dans certains cas
Bêta-bloquants et antihypertenseurs
Cancer : le négationnisme médical total
Le cancer foudroyant : une invention des médecins, un outils du négationnisme ?
Lorsqu’il est décédé, le mari de Mme Bibeau, Paul Allard, venait de se faire retirer une tumeur au colon. L’opération s’était bien déroulée, mais son oncologue lui a offert de suivre un traitement de chimiothérapie pour réduire davantage de 5 % ses risques de récidive. Il est décédé 28 jours après le premier traitement dans des souffrances atroces, parce qu’il n’avait pas assez de l’enzyme nécessaire pour dégrader le médicament, une information inscrite dans ses gènes.
Hormonothérapie, chimiothérapie et cancer de la prostate : énantone, décapeptyl, lupron...
Vaccins, négationnisme et effets secondaires
Pour des cas encore plus sérieux, tels que des morts subites de nourrissons à la suite de vaccinations, les rapports font état de causes de décès inexpliquées. Cependant, aucun examen pathologique sérieux n’a jamais été réalisé pour vérifier si la cause du décès pouvait être liée au vaccin. À cet égard, l’aveu de la Food and Drug Administration (FDA), l’organisme fédéral qui a le mandat d’autoriser la commercialisation des médicaments aux États-Unis, est éloquent : « Historiquement, l’évaluation de la sécurité des vaccins préventifs n’a souvent pas inclus d’études de toxicité sur des modèles animaux, parce que le vaccin n’est pas considéré comme toxique en soi » . L’innocuité prétendue des vaccins est donc bien fondée sur une croyance et absolument pas sur des faits scientifiques. Le déni systématique de toute donnée objective qui pourrait entacher la réputation des vaccins est d’autant plus grave que le comité s’est engagé dans une propagande active visant à augmenter la consommation de vaccins, voire à la rendre obligatoire dans certains cas.
GSK a été déclaré "entièrement responsable des conséquences dommageables résultant de la défectuosité du vaccin Engerix B". Cette décision est une première depuis un arrêt de la Cour de Cassation de 2003 indiquant que le lien entre la vaccination et la sclérose en plaques ne pouvait être établi.
Effets secondaires du vaccin gardasil et négationnisme de l'agence européenne du médicament
Lupron, decapeptyl, enantone...
De 1990-93, j’étais incapable de travailler en raison de troubles physiques, des tests, des traitements et des interventions chirurgicales. Le reste de la décennie était un mélange d’incapacité de travail, travail à temps partiel, de congé de maladie et d’épuisement permanent. Depuis 1999, j’ai été à nouveau absent du travail pendant deux ans. Après que j’ai essayé de retourner au travail à temps partiel a augmenté de problèmes gastriques, hospitalisations fréquentes et épuisé un congé de maladie m’a forcé à la retraite invalidité permanente en 2003.
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Stérilet hormonal Mirena / Bayer et négations médicales des effets secondaires
Témoignage et négationnisme du médecin
Tests du sida
Protelos (Traitement de l'ostéoporose) : le groupe Servier nie les accusations
Et pourtant !
Négationnisme des tribunaux et experts
Déni de neurotoxicité
Vioxx (40 000 morts aux USA) : malgré la condamnation du laboratoire a indemniser pour 5 milliards de dollars, les victimes
aux USA, les experts français déclarent que c'est un bon médicament qui ne pose aucun problème !
psychiatrie mortelle et négationnisme organisé
Un outils du négationnisme : falcifications massives des essais cliniques
La majorité des résultats des essais cliniques américains seraient biaisés : Ce sont les conclusions d'une étude publiée dans le Journal of American Medical Association
Read more at : Ce sont les conclusions d'une étude publiée dans le Journal of American Medical Association
Médicaments : des falcifications massives d'essais cliniques !!
Et pas qu’un peu. Entre avril 2005 et juin 2009, les biologistes désignés comme responsables d’essais cliniques étaient tout simplement… absents de leur labo, au moment où ils étaient pourtant censés mener les tests. Peut-être se doraient-ils la pilule sur une plage exotique (plutôt que de la tester) ? Une étrange situation qui s’est reproduite 1900 fois ! En plus de cette "falsification généralisée", la FDA estime aussi que Cetero a modifié a posteriori les résultats de ses études pour parvenir à la bonne conclusion : que le médicament évalué était sacrément efficace et sans danger.
"Les fautes relevées sont suffisamment graves pour susciter des préoccupations quant à l’intégrité de toutes les données générées par Cetero sur cette période de cinq années" a affirmé mardi la FDA dans un communiqué, avertissant par là même les fabricants de médicaments qu’ils pourraient avoir à refaire les études de Cetero intervenues entre avril 2005 et Juin 2010. Même conclusion du côté de l’auditeur indépendant mandaté par la FDA : "Si le laboratoire est corrompu, les données générées le seront aussi".
les essais cliniques réalisés par l’industrie sont biaisés, truqués, mensongers, masquant les dangers, amplifiant les effets positifs
"Un système au mieux incompétent, au pire corrompu par l’industrie pharmaceutique
Les auteurs fustigent un système gangréné par « le laxisme, la démagogie, l'incompétence et la corruption"
La moitié de ce qui est écrit dans la littérature médicale est peut-être faux – Dr. Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet
« Il n’est, tout simplement, plus possible de croire une grande partie des résultats des recherches cliniques qui sont publiés, ni de nous fier au jugement de médecins fiables ni aux recommandations médicales faisant autorité. Cette conclusion ne me fait pas plaisir et c’est une conclusion que j’ai atteint lentement, après deux décennies en tant qu’éditrice en chef du New England Journal of Medicine ».
Cancer : études bidons, scientifiques douteux, médocs dangereux…
En quelques mois, trois informations majeures sont venues jeter le discrédit sur toute la filière pharmaceutique – et cancérologique en particulier :
1/ La plupart des études scientifiques portant sur le cancer… sont bidons !
2/ L’Université de Harvard impliquée dans une fraude scientifique
3/ Des médicaments contre le cancer… qui favorisent le cancer !
les « preuves » sur lesquelles on se fonde pour nous prescrire des médicaments sont couramment biaisées. Les risques sont cachés par les laboratoires
Des études cliniques biaisées
Les pharmas font souvent plusieurs séries de tests, mais excluent les séries dont les résultats ne sont pas positifs. Donc, si dix séries de tests ont été effectuées, il se peut que l’étude publiée et soumise aux régulateurs ne présente les résultats que de trois ou quatre d’entre elles. Par exemple, pour le reboxetine, sept séries de tests ont été faites, mais seulement une a été rendue publique et publiée dans un journal académique. Les six autres sont demeurées dans l’ombre, inaccessible, même si leurs résultats ne montraient aucune amélioration face au placebo.
Les conséquences négatives des « données manquantes » ne s’arrêtent pas à l’évaluation de l’efficacité ; elles concernent aussi la sécurité des patients. Dans les années 1980, un médicament contre l’arythmie cardiaque, le lorcainide, fut testé auprès d’une centaine d’hommes ayant subi une attaque cardiaque. Le taux de décès fut 9 fois supérieur chez les candidat ayant pris lorcainide que ceux qui ont pris le placebo. L’étude ne fut jamais publiée et les résultats sombrèrent dans l’oubli. Pourtant, à la même époque, les médecins ont commencé à systématiquement prescrire des médicaments anti-arythmie aux gens ayant subi une attaque cardiaque, par mesure de prévention, sans savoir qu’une étude avait démontré que c’était dangereux. Résultat : environ 100.000 personnes sont mortes avant que l’on ne se rende compte que c’était une mauvaise idée. Ces morts auraient pu être évitées si l’étude sur lorcainide avait été publiée.
En fouillant dans les dossiers d'autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis, ils sont tombés sur des études jamais rendues publiques qui montraient l'absence d'efficacité du médicament, excepté pour les malades atteints des dépressions les plus sévères
Au terme dune enquête minutieuse, le journaliste Guy Hugnet livre ici toutes les preuves que la mise sur le marché des antidépresseurs (Prozac, Zoloft, Déroxat, Séropram, Effexor, Cymbalta...) est fondée sur des données biaisées, tronquées, voire manipulées. Lorsque les véritables données scientifiques sont analysées, il ne reste pas grand-chose!
89 % des études ayant révélé des résultats négatifs ou discutables n'ont pas été publiées dans la littérature scientifique Ce sont les conclusions d'une étude publiée dans le Journal of American Medical Association
Vous exposez avec précision la façon dont les études sont biaisées, qu’en est-il exactement
C’est le problème des essais pré-cliniques et cliniques. Les premiers sont effectués dès lors qu’une molécule est mise au jour par un laboratoire universitaire et attire l’intérêt de l’industrie pharmaceutique. Ce choix ne se fonde jamais sur des questions de santé publiques mais exclusivement sur l’ampleur du marché et la probabilité de développement rapide de la molécule. L’industrie parle alors de molécule fertile ou mature. Les recherches sur une molécule dont le créneau est trop mince ou dont le développement apparaît trop long, sont abandonnées. Les dirigeants des grands laboratoires misent au «pif», à l’intuition. Une fois sélectionnée, la molécule est soumise à des essais dits pré-cliniques pendant deux ou trois ans. Au cours de cette phase, on observe sa toxicité et son efficacité chez l’animal. Environ 90% des molécules testées durant cette étape doivent être rejetées, car trop peu efficaces ou trop toxiques. Les plus convaincantes vont être alors étudiées chez l’homme pendant quatre à huit ans par des essais cliniques. J’affirme, avec beaucoup d’autres que tous sont biaisés, filtrés, interprétés, truqués. Ce sont les laboratoires eux-mêmes qui définissent le nombre de malades à recruter, selon la confiance qu’ils accordent à l’efficacité de la molécule. Moins la molécule leur semble efficace, plus ils sont contraints de recruter un nombre élevé de patients, pour espérer atteindre un niveau de signification statistique. Mais même le choix de ces malades est biaisé.
Comment cela?
Les critères d’inclusion, définis par les laboratoires, visent à recruter des personnes plus jeunes et moins malades que dans la vie réelle. Ensuite, des médecins sont rémunérés au nombre de malades qu’ils recrutent. De cinq à dix mille dollars. Ils leur arrivent de ne pas respecter les critères pour réunir le plus grand nombre de malades possible. Comme les médecins des hôpitaux universitaires sont trop exigeants et très contrôlés par des comités d’éthiques, l’industrie s’adresse de plus en plus aux CRO (Clinical Research Organisation), organismes financés par des laboratoires et chargés de recruter pour elle les malades, de préférence dans des pays low-cost: Europe de l’Est, Afrique, Asie ou Amérique du Sud. Plus le nombre de pays est important, plus le marché est internationalisé et in fine rentable. Les essais peuvent se dérouler ainsi dans 5 à 30 pays différents, suivis par 100 à 500 médecins. Les résultats bruts sont envoyés aux laboratoires. L’industrie pharmaceutique les façonne ensuite.
Et dans le plus grand secret.
Exactement. Les médecins de la firme s’attachent alors à mettre en exergue des résultats positifs, à les magnifier, quitte à masquer des effets secondaires qui pourraient faire de l’ombre à un marché lucratif. Les accidents cardiaques du Vioxx en sont un bon exemple: ils étaient connus par la firme dès 1999. Elle ne les a pas communiqués à l’agence du médicament américaine et trois ou quatre ans plus tard, les accidents cardiaques se sont multipliés. C’est la firme elle-même qui retire alors le médicament en espérant qu’on ne parlerait plus de ces accidents. Les victimes – on estime qu’il y a eu entre dix mille et quarante mille morts – ont alors porté plainte. La firme a été condamnée à leur payer 4,7 milliards de dollars. En France, trois malades seulement ont pu être indemnisés à hauteur de 400.000 mille euros au total.
Il est important que l’industrie pharmaceutique subventionne les recherches universitaires sur le médicament mais il est inacceptable que ceux qui ont menés les recherches soient, après coup, les évaluateurs du médicament. Ils ne peuvent être juges et parties. À la fois, experts sur la qualité du médicament et portes voix de l’industrie pharmaceutique. Je ne vous donnerai pas les noms, mais parmi les universitaires, tout le monde les connaît. Ce devrait être aujourd’hui l’heure d’un Grenelle du médicament pour remettre à plat toutes ces dérives et parvenir à faire travailler ensemble l’industrie et la recherche publique. Il faut que l’Etat finance fortement cette démarche sur le CIR (crédit impôt recherche). Sinon la France restera la lanterne rouge des découvertes de médicaments et entièrement dépendante de l'étranger pour soigner ses malades.
Médicaments rejetés lors des essais cliniques
Le laboratoire commanditaire des essais cliniques est propriétaire des résultats, il peut décider ou non de les publier dans la presse médicale. Les médecins investigateurs et les cobayes sont tenus au secret médical. Malheureusement, ne publier que les résultats positifs ne fait pas avancer la sûreté des médicaments.
La quasi totalité des médicaments candidats sont rejetés pendant les essais cliniques pour cause d'inefficacité ou de toxicité mais on entend rarement parler des effets indésirables subis par les cobayes humains. De par sa gravité, la tragédie du TGN1412 a fait couler de l'encre et sérieusement remis en question l'utilisation du modèle animal pour développer et tester les médicaments destinés à l'humain.
En mars 2006, six jeunes hommes ont frôlé la mort en participant à un essai clinique pour tester un nouveau médicament, l'anticorps monoclonal TGN1412.
Moins d'une heure après l’injection du médicament, les volontaires se sont plaints de maux de tête, d'une transpiration excessive et de sensations de brûlure. Dans les heures qui ont suivi, les effets indésirables se sont aggravés avec vomissements et pertes de connaissance. La tête d'un des jeunes hommes a tellement enflé qu'il avait l'impression qu'elle allait exploser (sa tête avait la largeur de son torse). Le cou d'un autre volontaire a triplé de volume.
Ils ont tous été placés en soins intensifs et deux d'entre eux ont été plongés dans un coma artificiel. Par la suite, un des volontaires a dû se faire amputer de trois doigts et tous ses orteils à cause d'une gangrène.
Les six hommes ont tous de graves défaillances d'organes (coeur, reins) et vont probablement développer des cancers d'après le Professeur Richard Powell, de l'Université de Nottingham. Il dit que ce médicament qui était destiné à soigner les désordres auto immuns comme la sclérose en plaques et la leucémie, encourage au contraire le cancer et les maladies auto immunes chez les six hommes.7
90% de non-reproductibilité
C’est en fait en début d’année 2014 que le pot au rose a été découvert (ou révélé, comme on voudra) par les deux plus grandes revues rapportant les exploits des scientifiques, je veux parler de Nature et Science.Ils ont dit la même chose, nos prestigieux Directeurs et Editeurs en chef : une très forte proportion des découvertes scientifiques [surtout dans les sciences médicales] n’est pas « reproductibles », ce qui veut dire dans leur jargon que les résultats publiés sont faux ou biaisés, ou inventés ou inutilisables et donc ne servent à rien. Gaspillage immonde des fonds publics puisqu’on ne parle là que de recherches académiques (et pas commerciales) financées par les impôts.
Ce n’est pas très étonnant quand on voit œuvrer les « commerciaux » et ceux œuvrant à leurs soldes. Ce qui a étonné nos Directeurs c’est le chiffre derrière l’aimable notion de proportion. Dans certains domaines, par exemple la recherche de médicaments anticancers ou la médecine expérimentale, on s’approche de 90% de non-reproductibilité …
bad pharma le côté sombre de l’industrie pharmaceutique
Les médicaments sont testés par les gens qui les fabriquent, dans des essai cliniques mal conçus menés sur un petit nombre de patients non-représentatifs, et analysés en utilisant des techniques qui sont biaisées, de manière à exagérer les bienfaits des traitements. C’est sans surprise que ces études produisent des résultats qui favorisent le produit testé. Quand les essais cliniques ne donnent pas les résultats escomptés, les données sont cachées des médecins et des patients ce qui laisse une image distordue de la réalité. Ces faits distordus sont communiqués de manière biaisée par des régulateurs et des éditeurs de journaux scientifiques qui sont en conflit d’intérêts, tout comme les associations de patients et les universités. Le résultat est que dans la plupart des cas, nous n’avons aucune idée du traitement qui est le plus efficace.
Un pionnier de l’"analgésie multimodale" se révèle être "Le Madoff de la recherche médicale", un pur produit du système… Car l’anesthésiste Lyrica Pfizer.jpget algologue Scott S. Reuben n’est qu’un épiphénomène d’un domaine de la médecine – la recherche médicale financée par les laboratoires privés – structurellement encore plus vulnérable que les autres aux corruptions, mensonges, conflits d’intérêts et autres fraudes.
La revue britannique The Lancet, généralement reconnue comme une des meilleure publications médicales au monde, vient également confirmer ces conclusions :
"Le système est complètement pourri, les laboratoires pharmaceutiques achètent tout le monde"
Mardi 24 mars, nous révélions en effet que Gilles Bouvenot, président de la commission de la transparence jusqu’en 2014, ainsi que d’autres éminents membres de sa commission ou de la commission d’autorisation de mise sur le marché des médicaments, ont secrètement conseillécontre rétribution, pendant près de 20 ans, des laboratoires pharmaceutiques sur la meilleure façon de présenter leurs dossiers afin d’obtenir les autorisations et les remboursements recherchés.
N'inventant plus de médicaments, l'industrie invente des maladies qui n'existent pas: préhypertension, préostéoporose, prédiabète, cholestérol, dépression courante et vingt autres, médicalisant toutes les tensions et ennuis normaux de la vie sociale, professionnelle ou émotionnelle. Cet immense bourrage de crâne, elle ne peut y parvenir qu'avec la complicité active, intéressée et lourdement rémunérée d'experts universitaires corrompus, devenus ses porte-voix.
une autorité de régulation des produits médicaux, honnête quant aux risques des médicaments , à leur efficacité, et aux alternatives, n’aurait probablement jamais mis la plupart des médicaments psychotropes sur le marché. Comparée à l’Afssaps, la FDA est un modèle de transparence et d’efficacité en pharmacovigilance comme en matière d’information du public et des médecins. Or, nous avons pu constater la fiabilité de l’AMM que certains appellent à présent Autorisation de Mise à Mort, et l’intégrité de l’Afssaps, dépendante des laboratoires, même si elle a changé de nom, qui attend toujours qu’il y ait un nombre de morts conséquent pour retirer le produit du marché. « Le travail de l’agence est une comédie, tout est décidé en amont ! » Sur les 429 membres inscrits en 1999 aux différentes commissions d’experts de l'Afssaps, 334 déclaraient entretenir un lien direct ou indirect avec un laboratoire
« Comment dans ces conditions, s’étonne le Sénat, ne pas redouter que les agences ne soient devenues au fil des années les instruments dociles de ceux qui fournissent la majorité de leurs subsides ... ? »
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AVANDIA® : 83.000 accidents cardiaques aux USA, une agence du médicament en coma dépassé, un plan orchestré pour intimider un expert récalcitrant, des médecins sous influence du marketing…bienvenue dans le monde de BIG PHARMA
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la décision se prend sur la base d'un dossier préparé par l'industriel
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Scandale d'État(s)
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La France plus vigilante sur les plantes que sur le Vioxx
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l'agence française de sécurité sanitaire (AFSSAPS), chargée de la pharmacovigilance et de l'information sur les risques des médicaments, n'a pas (encore?) jugé bon d'avertir les patients français et leurs médecins.
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Financée à environ 80% par l'industrie du médicament, elle fait appel à près de 2000 experts par an, la grande majorité travaillant pour les laboratoires privés.
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Liens experts / firmes : pourquoi se gêner ? Les révélations de Mediapart sur un système d'ententes entre des hauts responsables du médicament en France et des firmes appellent une réaction forte des autorités politiques et du monde médico-pharmaceutique. Une première étape consiste à faire que le "sunshine act à la française" permette réellement de connaître les plus gros liens d'intérêts des soignants avec des firmes, tout autant que les plus petits |
Comparée à l’Afssaps, la FDA est un modèle de transparence et d’efficacité en pharmacovigilance comme en matière d’information du public et des médecins.
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ut le travail des autorités de pharmacovigilance (Afssaps, HAS en France, EMEA en Europe) privilégie les intérêts des firmes pharmaceutiques,
C’est une affirmation de l’igas. Sans mâcher ses mots, il dépeint la faillite d’un système. Celui qui consiste normalement à autoriser et rembourser des médicaments utiles et pas dangereux, à surveiller ses effets secondaires et à les retirer si besoin.
Plus de 99% des membres experts travaillent ou ont travaillé pour des laboratoires…..
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Conflits d'intérêts : la réforme du médicament ne règle rien
Les experts de santé publique ne pourront participer aux décisions sur les médicaments que s’ils ont déclaré les liens d’intérêt qu’ils ont avec les labos. Une déclaration pas à jour ou incomplète entrainera une amende de 30 000 euros,
Notre système de santé est il totalement corrompu ?
L'affaire du Mediator rebondit une nouvelle fois. Un responsable et une ancienne employée des laboratoires Servier, ainsi que deux anciens responsables de L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) auraient été mis en examen entre le 12 et le 14 février.
afssaps, miracles et imcompétence : Le Vioxx, cet anti-inflammatoire prescrit dans l'arthrose aurait fait des dizaines de milliers de victimes aux États-Unis. Et en France ? Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), notre pays aurait été miraculeusement épargné. Un peu comme quand le nuage de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières...Ce n'est pas sur France-Inter ou sur France 2 que les autorités sanitaires françaises sont accusées de lenteur ou d'incompétence. C'est dans le Lancet, la revue médicale britannique, qui n'est pas forcément lu par vos voisins de palier. Dommage. "L'affaire du vioxx a eu aussi un énorme retentissement en France, ou le ministre de la santé lui avait rmis lui-même solannellement, au sénat, le "prix médical de l'année" en 2002, et lui avait accordé un niveau de prix cinq fois supérieur à celui des anti-inflamatoire courants. Une étude de l'Agence Française du médicament (par enquêtes téléphoniques) concluait en outre, seule au monde, en mai 2004, à l'absence de risques cardiaques des Coxibs."extrait de La vérité sur les compagnies pharmaceutiques : Comment elles nous trompent et comment les contrecarrer de dr Marcia Angell rapellons que : "Le Vioxx, ou rofecoxib, c'est ce médicament anti-inflammatoire de l'arthrose et de l'arthrite que le laboratoire Merck a retiré du marché le 30 septembre 2004 pour cause d'infarctus et de morts subites en série."et que "La FDA est responsable de 140000 crises cardiaques et 60000 morts Américains."
AVC, infarctus, décès : l’ANSM s’offre un nouveau Mediator : Alertes de pharmacovigilance ignorées, décès passés sous silence, lobbying des firmes pharmaceutiques, articles de Prescrire enterrés, amphétamines cachées, AVC, infarctus, et décès imputables à des médicaments soignant une pathologie bénine, et même des addictions, les autorités de santé françaises réécrivent une variante de l'histoire tristement célèbre du Mediator, avec cette fois-ci avec les médicaments anti-rhume.
Corruption des hautes instances cardiologiques : Prenons le cas de la Société Française de Cardiologie, fin 2013 sur les 43 membres du conseil d'administration 2012-2016, 31 déclaraient des liens avec un ou plusieurs organismes pharmaceutiques (dont plusieurs commercialisent des statines) et 4 personnes n'apparaissaient tout simplement pas sur la liste. Je n'ai pas examiné les autres personnes, mais pour les curieux voici le lien : SFC : Déclaration de Relations Professionnelles 2013
les départements d’oncologie sont les secteurs les plus corrompus du système parce que les patients paniqués sont prêts à prendre et à faire n’importe quoi, même avec des taux de succès de 3 % à la clé.
« J’ai eu à régler un cas où la CSST obligeait un patient à subir une chimio qu’il refusait, mentionne l’éthicienne clinique. S’il la refusait, c’est qu’il n’était pas malade, donc, on lui coupait ses prestations… »
Charles Caulin est aujourd’hui mis en examen pour participation illégale d’un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée ; Jean-Roger Claude, Michel Detilleux et Bernard Rouveix pour prise illégale d’intérêts. Et May Garnier pour complicité de ce délit.Un autre consultant de Servier mis en examen est le professeur Jean-Michel Alexandre, personnage clé du système du médicament de 1985 à 2000. Il a présidé la commission d’AMM de 1985 à 1993, puis a dirigé la commission d’évaluation de l’agence du médicament de 1993 à 2000, tout en exerçant la même responsabilité au niveau de l’agence européenne.Auditionné en 2011, par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le Mediator, Jean-Michel Alexandre avait déclaré d’emblée qu’il n’avait jamais « touché le moindre émolument de l’industrie pharmaceutique » pendant qu’il exerçait ses fonctions à l’Agence du médicament. Mais après avoir pris sa retraite, il a perçu entre 2001 et 2009 un total de 1 163 188 € versés par le groupe Servier à la société CRIS, déjà citée, qui a joué le rôle d’intermédiaire. Il semble que ce circuit indirect ait été choisi parce que du fait de ses fonctions antérieures, Alexandre ne pouvait pas travailler pour une firme pharmaceutique. Entendu par les magistrats, Jean-Michel Alexandre a affirmé que la teneur de ses conseils était « scientifique » et n’avait « rien à voir avec (son) activité à l’Afssaps ». Cela ne concorde pas avec les relevés d’honoraires qu’il a adressés à May Garnier. Un relevé daté d’avril 2002 fait état de plusieurs réunions de travail, dont deux avec Alain Le Ridant, dirigeant de Servier qu’Alexandre connaît de longue date. Au programme d’une de ces réunions : « Amélioration du dossier d’AMM de Vastarel, destiné à l’Allemagne ». Une autre réunion mentionne, toujours à propos de Vastarel, « communication de résumé du dossier d’AMM, note technique et note économique ». La facture se monte, pour cinq réunions, à 38 112 € hors taxes.Une autre facture, datée du 20 octobre 2008, évoque les cas d’effets indésirables dus au Protelos et les réponses données au Comité européen des médicaments à propos du Valdoxan, et deux autres produits. Montant pour cinq réunions : 35 000 €. Dans d’autres cas, la facture indique simplement « Préparation et tenue de réunions avec M. Alain Le Ridant et Mme Garnier ».
« La différence avec la mafia, dit le Dr Turcotte, c’est que les mafieux ne se tuent qu’entre eux. »
Agence européenne du médicament : trop de conflits d'intérêts : Un audit officiel a révélé une gestion irresponsable par l'Agence européenne du médicament des conflits d'intérêts de son personnel et des experts externes qu'elle sollicite pour prendre ses décisions.
OMS : le « pape de la grippe A » accusé de corruption ; On le surnomme « Dr Flu » (Docteur Grippe), le professeur Albert Osterhaus est le principal conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé face à la pandémie de grippe H1N1. Depuis plusieurs années, il prédit l’imminence d’une pandémie globale et ce qui se passe aujourd’hui semble lui donner raison. Cependant, le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas et fait l’objet d’un débat au Parlement a mis en évidence ses liens personnels avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il fait prescrire par l’OMS. F. William Engdhal relate comment un expert peu scrupuleux a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact de la grippe H1N1, et faire la fortune des laboratoires qui l’emploient.
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